1. |
Banalités
03:08
|
|||
Non les puissants ne m'ont jamais déçu : je n'en n'attends rien
Déluge de discours nébuleux – ça bavasse dur !
Pierre, Paul, Jacques, Édouard et consorts nous baladent dur
Utiles comme un morceau de PQ crade pour s'essuyer les mains
On se croise, se dit bonjour, se dit qu'on se rappellera
"Bien sûr" j'ai ton numéro parmi 1000 dans mon agenda
La suppression chez Zuckerberg ? Ne m'en veut pas
Tes humeurs tes avis, pouces en haut, pouces en bas : tout le monde s'en bat !
Joyeux jeu médiatique orchestrateur du bal des rumeurs
Aussi puéril mais moins sublime que ce chat bite sur Valdérama
Annoncer que la clé de l'instrumentale n'est pas parmi Do Ré Mi
Ça rime à rien tout comme ces faux sportifs en vitrine faisant du rameur
Tout devoir à ses vieux pour les coller en EHPAD
Jouer des coudes, faire la queue, tout pour le dernier Ipad
Quitte à galérer un peu, ma fille tu boufferas des pâtes
Sourire, souffler faire un vœux, oh que cette époque m'épate !
Si la crasse est en bas, tu traces les yeux rivés sur le gratte-ciel
Si Armand meurt gisant sur le trottoir tu ne regardes pas le sol
Tu revendiques le cul dans ton Chester' engagement partiel
Tu places un gilet fluo sous ton pare-brise puis tu klaxonnes
On ne plaisante pas avec les banalités
Quelques silences à la trappe, écartés des mondanités
Rimes pauvres accentuées, ne pas rester paralysés !
Juste une n-ième pour terminer : on finira sur le bar alités !
Des "si l'équipe avait été meilleure on aurait gagné"
L'art de plier l'analyse tu sembles maître en origami
Tu nous surclassais tous aux paninis, je vais pas le nier
Mais t'as jamais touché ni ballon ni tamis ni panier !
Nouvelle année, nouvelles résolutions ! Plus sobre est la quête
Attiré par le vide, tu sais plus où donner de la tête
Des chopes à moitié remplies c'est comme une demie défaite
Fidèle à tes principes comme le prince Philippe à Elizabeth
Ton vocabulaire se base sur des "comment t'es bonne"
"Va Niquer ta mère" inspiration D’Œdipe coachant Antigone ?
Ton avis sur la toile se répand par des posts émoticônes
Tsunami sémantique plus ravageur qu'une vague Nippone
L'Europe et son Brexit
Trump et son mûr au Mexique
Pute-à-clic et astérisques
Il va falloir qu'on m'explique
La richesse de ton lexique
Servitude pour un net fixe
Tout cramer dans son Netflix
Oh Que cette époque m'excite
On ne plaisante pas avec les banalités
Quelques silences à la trappe, écartés des mondanités
Rimes pauvres accentuées, ne pas rester paralysés !
Juste une n-ième pour terminer : on finira sur le bar alités !
Des "si l'équipe avait été meilleure on aurait gagné"
|
||||
2. |
Soliloque
03:48
|
|||
Ton reflet souffle à ta vie qu’elle s’essouffle, qu’il est tard
Ce n’est pas l’art du risque qui te guide ou qui t’égare
Je suis ce barbare, celui qui prie pour que dare-dare
le dard du courage te pique sans crier gare
Regard posé sur un reflet changé, changeant
Victime du temps, tu ne décomptes même plus tes cheveux blancs
Tu t’écoutes trop, te dégoûtes bro’
Où est la bête assassine, affamée ? L’habile adepte des coups d’crocs ?
Tes excuses d’escroc sont tes seules inventions
Si le prétexte est un délit tu n’es qu’une somme de contraventions
T’es figé, bloqué par la peur de l’échec
T’achèteras pas une paire de couilles de secours avec ton carnet d’chèque
Comme tout le monde, T’es comme personne
Les opportunités frappe à ta porte, imite Action Bronson
Embrasse ta mère sur la joue, coupe cette corde au cou
Prends tes clics et tes clacs
Vite les occasions klaxonnent
Si t’as la peur d’y rester t’es déjà presque mort
T’as presque le record, le meilleur score
De ceux qui gémissent et pleurnichent sur leur sort
Tes larmes n’empêcherons pas tes rêves de finir cramés comme Gomorrhe
Absorbe de l’aplomb à tous ces cons qui s’adorent
Emprunte un peu d’amour – de l’action – à tous ces conquistadors
Viens, ensemble on embarque, on va virer d’bord
D’après leurs dires le chaos n’existerait pas encore !
Ton reflet souffle à ta vie qu’elle s’essouffle, qu’il est tard
Ce n’est pas l’art du risque, qui te guide ou qui t’égare
Je suis ce barbare, celui qui prie pour que dare-dare
Le dard du courage te pique sans crier gare
Débiter des essais de comptoir, jouer le trublion
Tenter de ne pas finir seul au milieu du pont
Des idées délaissées – ne compte pas – elles sont des millions
Pour faire les choses à moitié Il y a du monde au portillon !
Tu me parles de resserrer les boulons vite
Évidemment je les dévisse
D’être un battant, de rendre les coups
Que dalle ! J’esquive, j’évite, la vie c’est pas la Coupe Davis
De croiser les doigts, de serrer les fesses, fuir le vice
Dommage impunément j’écarte les cuisses
De freiner, cesser les excès
Mes lèvres embrassent « kiss »
Un Nikka sur fond de Miles Davis
Combat contre moi – quand moi être toi
Sauvegarder les hauts du tas, larguer, dégobiller les bas
Sous cette même boche-ca, ce même toit, cette même peau
Ce même drap Là, à se tailler le bout de gras
Ton reflet souffle à ta vie qu’elle s’essouffle, qu’il est tard
Ce n’est pas l’art du risque, qui te guide ou qui t’égare
Je suis ce barbare, celui qui prie pour que dare-dare
le dard du courage te pique sans crier gare
|
||||
3. |
||||
Viser le pacson, "fuck" si les dents rayent le parquet
Friandises hameçons, les poissons tu les connais par chœur
'tention mon garçon, ton système se retrouvera par terre
De la grogne ! Tu le sens, tu ressens monter le son
Ça va piquer sévère, ça va laisser des marques !
Du bruit sur un ton décent ? Restons plutôt sur un joli cri incandescent !
Nous connaissant, ça prendra du temps, plus qu'une crise d'adolescent
De tout là haut l'écho descend – t'es déconnecté – personne ne condescend
Marchant vers le côté centre, tu bêles tel un agneau naissant !
Et ça fait les innocents. Ça joue des nombres l'unité passera du mille au cent
Faire le sourd, puis pousser le son pour le chant des sirènes et faire pisser le sang
Prendre la fuite, vas-y vite cours !
Séjour au ski l'effet tranquillisant
Discrédite un discours, facile à faire en l'infantilisant
Viser le pacson, "fuck" si les dents rayent le parquet
Friandises hameçons, les poissons tu les connais par chœur
'tention mon garçon, ton système se retrouvera par terre
De la grogne ! Tu le sens, tu ressens monter le son
Ça va piquer sévère, ça va laisser des marques !
Horrible minorité audible, trop fière de soulever les trophées
Horrible majorité oubliée, silence ! Trime à t'en atrophier !
Stoppe tes paroles de despotes que de la rotte-ca !
Aussi sensés que ma personne sous vodka
Ça tire la couverture sur soi
Ça fustige et ça montre du doigt ceux qui n'votent pas
Tes matraques, tes bâtons traduisent ta nique-pa
Pire qu'une première sur le périph' de Ris-pa
Mon garçon t'es marron tu ne piges pas
Un rebelle récitant Louis t'expliquera
Sur fond de Fawks de vendetta
Vaincre ta cause et tes Berettas
Entre la prose et les Velledas
Entre la Rose et le Réséda
Réveil par site pire après la chute de ton empire
De tes experts tes médias de ton usine à nous faire consentir
Elle font peine à voir toutes tes tentatives de nous faire ralentir
Tes espions dans nos poches on les esquive, nique tous tes Palentyr !
Viser le pacson, "fuck" si les dents rayent le parquet
Friandises hameçons, les poissons tu les connais par chœur
'tention mon garçon, ton système se retrouvera par terre
De la grogne ! Tu le sens, tu ressens monter le son
Ça va piquer sévère, ça va laisser des marques !
Tu as des Kapla de lingots
On a des Lego de couplets
Tu as de l'ego peu d'élégance
Tout va s'élaguer que tombe le couperet
Langue de bois et Novlang
Hémorragie douce France
49-3 grosse fange
Démocratie saut d'lange
Viser le pacson, "fuck" si les dents rayent le parquet
Friandises hameçons, les poissons tu les connais par chœur
'tention mon garçon, ton système se retrouvera par terre
De la grogne ! Tu le sens, tu ressens monter le son
Ça va piquer sévère, ça va laisser des marques !
|
||||
4. |
Bartleby
03:34
|
|||
Serait-ce de la paresse ? Je l'ignore j’y répondrais plus tard
À dix milles de la sagesse mais pas de promesse à la hussarde
L’absurde dégueule, déborde dans leurs transistors
Tel une mère sans môme faisant du gâteau lorsque son fils dort
Où est l’rapport ? j’digresse d’accord
Je crache sur l’acte imposé synonyme d’effort
Appelle ça de l’indolence, puisque j’déteste me faire violence
Disons que j’économise quelques précieux points de vie sur mon sort
Je conte très mal les histoires
Mais bordel qu’est-ce que j’me les raconte bien
Bartleby n’a qu’a bien s’tenir
« Fuir » pourrait devenir mon refrain favori d’entre chaque soupir
Ma barque part toujours en naufrage
Impératifs égal intempéries pour un sauvage
Dans une piscine de vent j’excellerais dans tout type de nage
Voguant au grès des vagues de mes abandons de bas étages
Demain c’est loin – demain c’est bien
Demain c’est là que j’arrêterai de boire
Là il me faut souffler, juste une dose, grosse journée, petit kiffe du soir
C’est pas pour un Ricard, c’est pas pour un écart
Je ne vais pas me brûler les ailes – non – Je ne suis pas Icare
Demain c’est fait, c’est signé, c’est promis, c’est juré,c’est craché : j’arrêterai d’arrêter d’y croire
Je conte très mal les histoires
Mais bordel qu’est-ce que j’me les raconte bien
Bartleby n’a qu’a bien s’tenir
« Fuir » pourrait devenir mon refrain favori d’entre chaque soupir
Serait-ce La faute à pas d’chance ? Serait-ce ?
La théorie du complot ? Faites qu’elle disparaisse
Le lobby des LOBOS a déjà eu raison de moi
J’admets être victime à minima d’une infime paresse
Délaisser les essais, délester des excès de zèle
Je suis le détesté des délais
Dessiner des lignes, rédiger des listes d’actes à ne pas viser, ne pas réaliser
Pour le plaisir de les rayer
Devrais-je ? Pour sûr ! Je pourrais faire le nécessaire ...
Pour survivre je me lèverai peut-être après 16 heures …
Devrais-je ? Pour sûr ! Je pourrais faire le nécessaire
Tout d’suite ! Plutôt tenter de me laisser faire
Pour survivre je me lèverai peut-être après 16 heures
Je lutte mais ne trouve pas les « Armes Miraculeuses » malgré Césaire
Devrais-je ? Pour sûr ! Je pourrais faire le nécessaire
Tout d’suite ! Plutôt tenter de me laisser faire
Pour survivre je me lèverai peut-être après 16 heures
Je lutte mais ne trouve pas les « Armes Miraculeuses »
Je procrastine, « Je préférerai ne pas » lire Gontcharov
Lorsqu’il s’agit d’agir je suis une bonne charogne
Sans mimétisme, je suis tel Oblomov
J’active l’action de fuite en guise de bombe, de Coktail Molotov
|
||||
5. |
Scolopendre
03:05
|
|||
Motivation diurne enfouie dans une fosse abyssale
Efficace tel une urne et son scrutin dominical
Et ces morceaux carrés – de papier blanc – que les corbeilles avalent
Enfin le crépuscule hurle, sonnant le réveil animal
Sur un coup d'tête le loup déboule vient m'arracher l'épine
Défense instinctive appelle-le Zinedine !
Ça s'en la fin, je vois le bout de cette putain de descente
Sourire en coin, tel un gamin le matin d'un 25 décembre
De la lumière j'ai peur.
Dans la lueur je me perds
Mise en bière vu l'heure
De la pudeur, je me terre
La nuit, mon terrain de cascade, tout terrain tout décors
Je retombe toujours sur l'une de mes milles pattes quelque soit l'rebord
Je saute sans élastique dans l'Vercors
Si je bouffe des pissenlits sur le port Racine, c'est pour narguer la mort !
Je fais des nuits blanches dans l'noir
Des bruits de planches des cauchemars
Des cris de monstres mastards
Ça s'termine jamais hors marbre
Sa peau m'effleure, me ramène à la surface
La faucheuse est en retard
Loin de moi l'envie d'être autre part.
Des ruptures oniriques, maigre part d’odyssée
Digne d'un cinémascope d'art & d'essai
Des moutons électriques sous acides sautent sur ACDC
Jusqu'au songe ultime, amoral où tous ces tarés décèdent
Je n'ai plus rien à leur dire
Peur du vide c'est l'heure du saut
Juste hors de leurs délires
Non pas au dessus du lot
Je n'ai plus qu'à leur crier bonne chance depuis mon vaisseau
Juste hors de leurs bêtises
Bien qu'en idiotie j'ai du niveau
Mais dis leur Mister
Tête parfois dans l'étau sous blister
Parfois trop ouverte "rafaleuse" façon Twister
Rien d'un hipster
Just an egg façon easter.
Je fais des nuits blanches dans l'noir
Des bruits de planches des cauchemars
Des cris de monstres mastards
Ça s'termine jamais hors marbre
Sa peau m'effleure, me ramène à la surface
La faucheuse est en retard
Loin de moi l'envie d'être autre part.
Les miens : la couverture sous laquelle je me recroqueville
Rêves du bruit des claquettes depuis les champs de camomille
Virées nocturnes avec la plume de couleur menthe à l'eau
Se voir en trio traverser le futur avec un pédalo
|
Cassidy Punch Machine Caen, France
Cassidy Punch Machine distille une musique énigmatique aux ambiances souvent sombres et énervées. Soucieux de s'affranchir des styles musicaux , ils parlent "d’électro-rap", une case plutôt XXL qui leur va bien. Le combo, composé de Butch (producteur), de Kaval (voix) et de JLM (guitare) se place dans un univers musical hors-code souvent influencé par le 7ème art pour évoquer leur quotidien. ... more
Streaming and Download help
If you like Cassidy Punch Machine, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp